Etapes clés pour une transmission d’entreprise réussie

Grandfather,son and grandson working in greenhouse,picking tomatoes.

Le 4 mars prochain, M. Patrick Schefer, directeur de la FAE, interviendra lors de la séance d’information consacrée à la Transmission d’entreprise, prévue à la FER Genève. Cette séance sera enrichie par des ateliers pratiques (à dates ultérieures), destinés exclusivement aux cédants et repreneurs potentiels, visant à fournir les éléments essentiels pour une transmission réussie.

Détails et inscription au lien suivant : https://www.evenements.fer-ge.ch/transmission-seance-info2024

La transmission d’une entreprise est une opération complexe, exigeant un investissement personnel significatif des parties impliquées. Ainsi, La FAE (Fondation d’aide aux entreprises) propose un aperçu des étapes clés pour réussir cette transition cruciale :

Il est indispensable de commencer par la préparation. Se préparer mentalement et émotionnellement à la transmission est une première étape incontournable. Il est nécessaire de communiquer ouvertement son intention de vendre pour explorer toutes les options disponibles. La détermination de la méthode de cession (vente d’actifs/passifs, vente d’actions/de parts sociales, fusion) est également capitale pour initier les démarches correctes.

La recherche de partenaires constitue la deuxième étape, où le bouche à oreille peut jouer un rôle important. Si aucune solution ne se présente dans le cercle personnel, les consultants spécialisés, fiduciaires et associations professionnelles peuvent être des intermédiaires efficaces pour trouver des candidats repreneurs.

Vient ensuite la détermination du prix, qui nécessite une évaluation minutieuse de la valeur de l’entreprise, appelée valorisation. Plusieurs méthodes d’évaluation existent, et le prix final de vente sera un compromis entre le vendeur et l’acheteur, prenant en compte les modalités de paiement et les garanties complémentaires.

Au cours de la phase de discussion, la mise en place d’accords de confidentialité est conseillée pour protéger les informations sensibles. Une lettre d’intention peut ensuite être rédigée pour formaliser les intentions des deux parties et établir le cadre de la transaction.

Une analyse de l’objet du contrat est essentielle pour procéder sereinement aux négociations. Une Due Diligence approfondie permet d’auditer la situation financière, les statuts juridiques et l’état opérationnel de l’entreprise, mettant en lumière les risques et confirmant l’évaluation de l’entreprise.

En cas de succès des négociations, la contractualisation s’impose. La forme du contrat dépend de la nature de la vente (actifs/passifs ou vente d’actions/parts sociales). Un contrat bien rédigé par un avocat spécialisé est recommandé, couvrant le périmètre de la transaction, les modalités de paiement, les garanties, les conditions suspensives, et d’autres engagements.

Le financement de la reprise est une étape décisive, où l’acquisition d’un crédit bancaire nécessite généralement au moins 30 % de fonds propres. Un crédit vendeur peut compléter l’emprunt bancaire, démontrant la confiance du cédant dans la pérennité de l’entreprise. Des organismes publics tels que la FAE propose de garantir votre crédit auprès de la banque, ou encore la Fondetec (Ville de Genève) qui réalise des prêts en direct.

Les aspects fiscaux sont un élément notable à considérer, car les taxes prélevées varient en fonction du statut de l’entreprise. Il est fortement indiqué de faire appel à un spécialiste pour évaluer les effets fiscaux et déterminer la meilleure manière de procéder.

En parallèle de la finalisation du contrat, la mise en œuvre de la passation de pouvoir au sein de l’entreprise doit être gérée avec tact par le repreneur. L’intégration progressive de sa vision dans la gestion évitera de démotiver les équipes existantes. Le suivi post-transmission est nécessaire pour assurer une transition en douceur.

En suivant ces étapes clés, la transmission d’entreprise peut être menée avec succès, assurant la continuité de l’activité et la satisfaction des parties impliquées.